Découvrez la nouvelle carte de saison de Valentin Morice, chef étoilé à la Table du Boisniard

Valentin Morice

Le regard est franc, le verbe direct, le geste précis. Il est tôt en cette matinée de printemps et Valentin est à l’œuvre.

D’abord le laquage d’un jus de veau et de citron sur les  anguilles pour une cuisson à la japonaise. Puis, presque dans le même mouvement, la préparation de carrés de cochon au cœur desquels il place comme une mèche de maquereaux.

À ses côtés, un jeune commis s’attelle à la préparation des légumes du jardin, des tomates anciennes pour le déjeuner. Le Restaurant possède en effet son propre potager, et Valentin ne cuisine que des produits issus d’un circuit  ultra-court.

Le rythme s’accélère soudain. La course, les instructions à sa brigade, l’adrénaline… L’énergie intense qu’il place en toute chose… « Je suis un perfectionniste dans l’âme…», dit-il en évoquant son parcours.

Après l’école, il intègre le Plaza Athénée et devient premier commis à 18 ans. Malgré l’assurance de pouvoir continuer, il préfère partir : « Paris, ce n’était pas pour moi. J’y étouffais… » Alors, il va s’installer chez sa grand-mère et rejoint au poste de commis le Domaine de la Bretesche, en Loire-Atlantique. Il y restera quatre ans, deviendra Chef de Partie en Pâtisserie, et verra l’établissement regagner son Étoile perdue.

Puis, c’est le Domaine du Boisniard, où il achève de faire ses gammes, où Mme Mousset -alors directrice  générale-, lui propose de prendre la relève d’un chef sur le départ. Une nuit de réflexion, puis il accepte, pose aussi  ses conditions : stabiliser la brigade, puis partir à la conquête de l’Étoile. Il y parviendra en quatre ans.

Dans cette alliance de force vive et de fragilité. De puissance et d’émotion. De complexité et d’évidence. Tout ce qui fait en somme la beauté si singulière de sa cuisine. Et que l’on retrouve dans son Plat-Signature : la langoustine en trois services.

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